Vous n'êtes pas sans savoir que j'ai été hospitalisée quelques jours, en raison d'un dos récalcitrant à toute forme de guérison rapide.
J'ai donc eu beaucoup de temps à tuer. J'ai mis à profit ce dernier, pour, outre me regarder le nombril - et constater que l'amas graisseux qui séparait ma poitrine de mon bas ventre rendait sa contemplation de plus en plus périlleuse sans un décollement de cou- écumer la bibliothèque de l'hôpital, passer au rayon X les quelques ouvrages que m'ont amenés quelques amis, et succomber aux sirènes de... la télévision.