5.12.12

Less stress: pallier 2

Holla chicos and chicas,

Je profite de la soirée foot diffusé sur beIn de l'homme pour pianoter un peu, et vous faire part des quelques progrès du côté de mon trouillomètre, et de la réhabilitation de mon estime de soi!

Rien n'est plus instable que cette petite chose là, que j'essaie pourtant de faire grandir en moi, et de préserver, en dépit des nombreuses injonctions négatives que je m'adresse à moi-même à longueur de journée...
Vous connaissez l'adage?...
Garde tes amis près de toi, et tes ennemis plus près encore...
(d'ailleurs une amie à qui je présentais l'aphorisme m'a rétorqué que c'était du nessbeal (ou autre rappeur français), j'ai un peu eu la mâchoire qui m'en est tombée de la bouche devant une telle réplique! J'étais persuadée que c'était d'origine biblique! Après vérification, il semble que ça vienne du Prince de Machiavel, et que cela ait été popularisé par le 2e opus du Parrain de Francis Ford Coppola!) Mais je digresse, je digresse...

Et bien, j'ai comme l'impression qu'il me faut veiller constamment sur toutes ces pensées parasites/automatiques (ou ennemis) que j'ai assimilées comme faisant partie intégrante de ma personnalité...mais qui ne sont en fait que ma face cachée auto-destructrice. Il me faut veiller sur elles du coin de l'oeil pour déjouer leur pouvoir de nuisance, et être au quotidien un peu plus apaisée.
En ce sens, pas besoin de chercher à l'extérieur, dans le marasme et la morosité ambiante de quoi déprimer, je suis servie à domicile dans le petit théâtre de mon inconscient!

Je dois dire qu'en ce moment, ça ne va pas trop mal. J'ai de nouveau réussi à moucher une personne particulièrement énervante de mon entourage. Mais je me laisse aussi envahir par la honte et la culpabilité provoquée par une remarque un peu virulente d'un ancien/ d'un de mes pairs, au point de fondre en larmes. Et d'avoir toutes les difficultés du monde à m'en remettre en moins de 24h!!!

oui, l'être humain est plein de contradictions...et définitivement je suis un noeud depuis bien trop longtemps établi!

A bientôt les chicas, j'espère que de votre côté tout va bien!



14.11.12

Less stress, pallier Moins 0,5?


source: senego.com

Holla,

un billet extrêmement bref pour vous faire un retour sur ma croisade contre le stress! Si dans les premiers temps, mon combo anti-dépresseurs, sport, fleur de Bach semblait faire de l'effet et donc du bien...figurez-vous que cela n'a guère duré bien longtemps. 
Il m'aura fallu quelques contrariétés au travail, des soucis familiaux et des confessions inopinées des uns et des autres pour me faire vaciller et me mettre les nerfs à vif. Résultat des courses, en dépit du long week-end de début novembre (5 jours quand même), je suis dans un état de fatigue important. Mon thermostat de bonne humeur interne fait des siennes, et je me suis effondrée en larmes pendant 20 bonnes (et trèèèèèès longues) minutes devant un client important il y a quelques jours! Ce dernier m'avait fait une remarque un peu bourrue sur mon attitude, que je n'ai pas su digérer...et mon gyrophare de la paranoïa et de la mésestime de soi s'est mis à briller de mille feux dans mon cerveau....Je ne sais pas, et je n'ai jamais bien su réagir simplement aux critiques. Peut-être est-ce tout simplement parce que je me cramponne trop à l'image, et à la confiance que me peuvent me renvoyer les autres...
Inconsolable, j'ai été pendant plus d'un après-midi, et même le lendemain. En soi, rien de bien grave par rapport à mon client, qui a du repartir en se disant que j'étais une petite boule de nerfs bien fragile. Mais cette hypersensibilité et cette hyperémotivité me plombent. Là, j'aimerais vraiment m'en délester pour continuer à avancer....avoir l'impression que je suis vraiment sur la bonne voie.
Heureusement, des copines sont là...et rien de tel qu'un petit roïbos, quelques madeleines et deux ou trois barre de rire pour vous remettre d'aplomb une Poids Plume Noire...
Je vous raconte la suite au prochain épisode!

Si vous avez vos propres armes anti-coup de stress, ou coup de mou, je suis preneuse!

Edit: en ce moment, je retricotte. Mon petit appareil photo a rendu son dernier souffle, mais je vais essayer avec un portable de vous montrer mes petits bébés de laine.

3.10.12

Objectif: less stress, pallier 1


Holla chicas!

Vous ne m'avez pas beaucoup vu ces derniers temps, mais je n'ai pas manqué de scruter ce qui se passait sur vos blogs respectifs et de laisser ici ou là un commentaire.

Je me suis faite plus discrète, car j'avais l'esprit, et les dix doigts bien occupée par mon projet pro en tant qu'auto-entrepreneur. Mais pour corser le tout, pimenter la sauce et mettre du beurre dans les épinards, j'ai accepté (pour dire la vérité j'ai sauté sur) une opportunité professionnelle: travailler dans le secteur de l'intérim pendant quelques mois en tant que salariée.

Bon, je dois vous l'avouer les débuts ont été plus que corsés! J'ai enchaîné gaffe sur gaffe! Mon travail consiste à faire le premier "barrage", la première "sélection" des aspirants intérimaires. Je réponds à leurs questions au téléphone. Je les accueille en agence. Je réceptionne leurs dossiers de candidature.
Les procédures sont assez strictes, et les candidats nombreux! Il m'est arrivé de prendre un temps phé-no-mé-nal à l'accueil pour vérifier que tous les documents administratifs étaient réunis, d'intervertir le dossier de candidats, d'oublier de vérifier les visas et titres de séjours des candidats étrangers, d'affecter à des missions sans voir que ces dernières étaient déjà terminées depuis la veille.

Bref, j'ai été la calamity jane de l'agence!

Mon équipe fait preuve de patience.

Mais je dois avouer que c'est plutôt moi qui me mets et qui subit une pression monstre. Je viens en effet de vivre de très longs mois d'inactivité, et d'isolement social. Et là me retrouver en première ligne face à un public pas toujours bienveillant n'est pas une mince affaire. J'ai vraiment envie que les choses ses passent au mieux. Beaucoup trop peut-être. Et du coup, je pêche par excès de zèle ou de lenteur...Il m'est vraiment difficile de trouver le juste milieu.

Après en avoir parlé avec des amies, chouchou et mon psy, j'en suis venue à la conclusion que ce que je vivais n'était que le résultat de toute intégration pas toujours facile aux us et coutumes de la vie de bureau, et des entreprises ou vitesse, efficacité et sourire font partie de l'ADN de tous les employés. En tant que personne extérieure, on a parfois l'impression qu'ils agissent de façon naturelle, que cela est inné. Mais tout est en fait millimétré  codé, et maîtrisé....Et tous les nouveaux passent par une période de tâtonnement et d'acclimatation qui peut aller de quelques semaine  à 6 mois.

Pour ma part, j'ai l'impression d'être la reine des cruches. Et cela met vraiment à mal mon estime de moi-même.

Ma psy pense que les enjeux sont pour moi sur-dimensionnés  et que j'ai besoin de prendre plus de recul, pour protéger mon estime de moi-même. En fait, je suis tellement poreuse aux critiques et persuadée d'être méprisable, que le moindre incident, le moindre mot, la moindre remise en cause me plonge dans l'affliction et le dénigrement. Cela vient valider le fait que je sois nulle. J'ai un peu l'impression d'être un cavalier oeuvrant dans l'ombre, un cavalier de seconde zone qu'on a mis au premier plan, et qu'on va bientôt reléguer aux oubliettes.

Ma psy m'a donné quelques trucs pour ne plus abîmer mon estime de moi-même, et gagner un peu en assurance. Je suis allée vers elle car elle applique le principe des TCC, et notamment les théories de Fanget sur l'estime de soi.

                                                   Source: www.psychophilopensess.com

Le constat est sans appel: je laisse trop facilement le quotidien mettre à mal mon estime de soi, le regard et l'idée que je me fais de moi-même. Car j'ai énormément de mal à m'affirmer!
Dorénavant, le but que je me suis fixé est d'arrêter les pensées maladives et parasitent qui se bousculent dans ma tête, et m'empêchent de vivre les choses sereinement. 
Là, j'attaque chaque journée, la peur au ventre, des noeuds et des sanglots dans la voix. Je me réveille la nuit, et ma première pensée va à mon bureau...et je ressasse tout ce que j'ai foiré.
Je vais essayer de contrer ces pensées parasites, non pas par de simples pensées de réassurance. C'est du charabia pour vous? En gros au lieu de me dire "je ne suis qu'une grosse merde, je ne vais pas y arriver", et de me répondre "mais non, ça va le faire"...ce qui n'a absolument aucune efficacité. Je dois recontextualiser les choses et arrêter avec les pensées généralisantes, et leur apporter plus de corps, plus de précisions.

Proposition A: "je ne vais pas arriver à remplir un dossier"
Proposition B" Mais, si je vais arriver à remplir un dossier en moins de 20min, car je vais procéder méthodiquement par étapes, toujours les mêmes"

En adoptant plus de précision, il est alors plus facile de trouver des solutions...Bon, ça c'est pour la théorie!

Dès demain, je vais essayer de mettre tout ça en pratique. Et essayer d'oeuvrer en pleine conscience. A chaque fois que je me sens flancher, que je me sens nulle, je vais essayer d'observer dans le détail le fil des pensées négatives, pour les apprivoiser, et finalement réussir à les détricoter. Petit à petit. Tout en essayant de rester à l'écoute de mes interlocuteurs respectifs!

Finalement, c'est ça le défi de ma vie: réduire au silence mes pensées parasites et laisser la place à plus de positivité, et de bienveillance à mon égard. J'ai réussi à m'illustrer scolairement,  à provoquer admiration de mes profs, exaspération ou jalousie de la part de mes camarades de classe. Et j'ai toujours donné l'impression d'une grande force. Mais le colosse avait des pieds d'argile et les fondations de mon appréhension de moi-même étaient bien bien, mais alors bien trop fragiles!

Je sais que si je veux garder ce poste, et essayer d'en avoir d'autres par la suite, il me faut accepter d'être un peu imparfaite, d'être faillible. C'est ainsi que par la suite, je pourrais montrer mes vrais forces, me détendre un peu du string, et montrer ma vraie couleur!

La couleur de l'espoir et de la vie.

J'ai trop longtemps juré uniquement par le blues et le gris, aujourd'hui, je veux un arc-en-ciel et des nuances. Je veux pouvoir croquer la vie! Sans non plus gonfler comme un ballon de baudruche! sommatiser ou avoir le dos en compote!

Et vous quel est votre défi? votre challenge actuel?


6.9.12

Souviens-toi l'été dernier, il y a 10 jours



En tant que toute jeune freelance, je ne ressens pas l'effervescence et l'excitation que pas mal de personnes doivent ressentir en ce moment: remiser monoï et tongs au placard, trier sur le volet les anecdotes à raconter aux collègues, se ruer dans les magasins pour les courses de rentrée...

Je n'ai pas de collègues, mais des clients et prospects. Mes tongs je les porte les doigts de pied en éventail les jours où je n'ai pas de rendez-vous clients ou prospects, c'est à dire TRES TRES SOUVENT. Si je veux me ravitailler en stylos bic et rouleaux de scotch, je peux y aller aux heures creuses, à savoir de bon matin...M'enfin, là, c'est traître, car c'est l'heure stratégique pour nos anciens...le brin de causette avec la caissière, l'agent d'accueil à la poste, le platane du parking, tout est bon pour briser la solitude!

Je peux donc me permettre de prolonger un peu l'ambiance" vacances" avec un tube de Nivéa protection solaire sur le bureau pour me remémorer qu'il n'y a pas si longtemps, on fondait tous comme neige au soleil.

Ce serait tout de même mentir que de dire que je vis cette période de façon sereine. C'est une période charnière pour nouer des contacts, des partenariats potentiels et peut-être signer des contrats à l'année...Du coup, en ce moment, l'heure est au bilan et à la réorganisation. Je n'ai pas de bureau, mais je bave vraiment d'envie quand je vois ce qu'on peut faire sur décocruch...

Oh mais, c'est un site que j'ai découvert ce matin avec hellocoton, et là, après un rapide coup d'oeil, je viens de m'apercevoir qu'hellocoton avait muté dans la journée...Mais pourquoi!!!!!?! on n'y retrouve plus ses bébés!

Bref, cet été, j'ai finalement beaucoup bronzé à la lumière de l'écran de mon ordinateur portable et des ondes qu'il dégageait! C'est pas très sain, tout ça. Mais entre deux pauses, voilà à quoi ça a pu ressembler:

Une pédicure low-cost:
C'est ma toute première. Bon là, il n'y a pas le résultat final, mais c'était pas mal pour un début!

Des moments cocooning dans ma salle de bain:
Bon, la photo de droite avec les chaussures, date de l'époque où je n'osais pas trop montrer mes petons!


Quelques plongeons salutaires de bon matin dans la piscine municipale du quartier:

La police du bon sens m'interdit de mettre des clichés de ces moments-là! Vous n'aurez droit qu'à l'image d'en-tête!

DIY: Confection d'une petite robe d'été:



Ma 1ere du nom! J'ai un peu fait n'importe quoi, mais le rendu est finalement honorable. Le tissu est très léger, très aérien, parfait pour les très fortes chaleurs. En revanche, il se froisse très facilement. Je transpirais pas mal, du coup je ne me suis pas trop risquer à l'utiliser en extérieur. Même si j'ai eu pas mal de compliments....
Je n'ai pas doublé les coutures, et la robe s'est donc fendue au niveau des hanches au bout du 2e lavage...Il faut dire que j'avais sous-estimé la puissance de mon fessier tombant!

Des escapades dans les salles obscures:
Les films que je retiendrais cet été sont

  • Starbuck!
  • Du Vent dans Mes mollets
  • Magic Mike
  • Batman, the Dark Night
J'ai aimé ces différents films pour l'atmosphère qui s'en dégageait (sauf Magic Mike, j'avoue qu'au bout de 30min, je me suis demandé ce qui m'avait pris de me faufiler dans la salle...mis à part les hormones et mon côté "voyeuriste"). Je me suis prise à vouloir relire quelques bds de batman, alors que je ne suis pas très comics, pour me réimprégner de l'atmosphère de Gotham. J'ai beaucoup souri en assistant aux aventures de Sarah Gladstein! Et j'étais tout simplement plié en deux, ou au bord des larmes avec Starbuck!

Un joli film qui donne envie de vivre les choses simplement et de profiter de la vie.

Et vous, votre été s'est-il bien passé? Prête pour affronter la rentrée?





5.9.12

Une fille, deux coupes

Bon, alors j'arrête tout de suite les pervers venus chercher ici une version mal traduite de "2 girls, 1 cup"...Je profite juste de ce petit post pour vous montrer deux des versions de mes coiffures de l'été (oui, oui, je retarde un peu):


La crinière sauvage crépue:



Option qui paraît être facile à vivre, mais qui implique une bonne dose de patience pour démeler soigneusement chaque matin, les éventuels noeuds de la veille.
J'avoue qu'en plus, ça donne chaud, mais chaud, mais chaaaaaud! Difficilement soutenable cet été ailleurs que chez moi, calfeutrée dans mon salon aux volets fermés de 12h à 16h...

Ma version du chignon banane crépu:

Quand on a une tête bien ronde, et un volume respectable, il paraît insensé d'opter pour un chignon classique de ballerine, au risque de passer pour une secrétaire austère boursouflée. Après avoir jeté un oeil à différentes vidéos youtube, je me suis décidée pour un chignon-banane. Ça fait son petit effet: ça me donne tout de suite un petit côté classe, mais décalé. Mon doudou a voté pour...

La petite astuce pour que la "coque avant", enfin la banane tienne, c'est de glisser un rouleau en mousse sur une mèche enroulée sur elle-même. Cinq à 6 épingles plus tard, et une mèche de devant rabattue, on obtient une micro-banane. Pas de gel, pas de laque. Juste une brosse ronde pour aplanir les côtés, et on est parti pour une bonne journée, nuque dégagée et crinière maîtrisée...

Oui, je sais, les rayures ce n'est pas fait pour les rondes, mais moi, les rayures horizontales, j'adore ça! J'étais en extase devant les marinières, déjà à l'âge de 6 ans...Et depuis que j'ai assez d'argent pour me payer mes propres vêtements, j'en collectionne de toutes les couleurs, sous tous les tissus, et par tous les temps...tient, une idée d'article qui se profile!

Et vous, quel a été votre arme secrète capillaire cet été? 

24.8.12

L'homme de la semaine: Julian Assange ou Philippe Croizon?

La France a chaud, mon gros séant au milieu de mon salon a chaud, mais cette semaine j'ai entendu 2-3 nouvelles qui m'ont enjoint à garder la tête froide.
Deux hommes par leur posture, leur couardise ou leur ténacité m'ont fait retenir mon souffle: Julian Assange et Philippe Croizon.



1. Assange, un gros poisson habile

L'un, Assange, a défié les grands de ce monde, en dévoilant, au grand jour les rouages militaro-politiques de certaines affaires, semant un grand trouble diplomatique dans son sillage! Je dois reconnaître que j'éprouve un certain respect pour Assange et ses équipes, qui ont réussi à  démanteler des systèmes de sécurité, réputés inviolables.
J'avoue que la divulgation des plans de certains édifices stratégiques par l'affaire Wikileaks me met tout de même mal à l'aise! C'est tout de même du pain béni pour les apprentis terroristes de tous bords. Autant coller des fanions à chaque fenêtre des édifices en indiquant qu'on peut y poser une bombe!
Le malaise grandit encore avec cette histoire de viol en Suède. Mais ma foi ça me paraît un peu gros! Ça sent le coup médiatique à plein nez! Bon, il me semble avoir lu que la plaidoirie de la défense s'attache à montrer qu'il ne s'agirait pas d'un délit de viol, mais de "sexe par surprise"...J'en perds mes mots!

Je trouve que le fait de parader au balcon de l'ambassade d'Equateur, à Londres, est un sacré pied de nez aux autorités US, GB et suédoises! Mr Wikileaks priait les Etats-unis de cesser leur chasse aux sorcières... Il y aJulian Assange est un gros poisson, apparemment bien épaulé par ses avocats et conseillers médiatiques...

2. Croizon, un homme poisson qui défie les lois du possible

Ce que j'ai trouvé encore plus fascinant, c'est l'annonce concernant Philippe Croizon. Amputé des bras et des jambes, lourdement handicapé, il a réussi le pari fou de relier 5 continents à la nage. C'est proprement invraisemblable, et pourtant, il l'a fait! Vous me direz, je n'ai pas fini de m'ébahir des exploits physiques de personnes à mobilité réduite puisque dans quelques jours commencent les Jeux Paralympiques, mais quand même.
Cet homme a toute mon admiration la plus profonde. Bien sûr, personne ne lui a rien demandé! En gros, c'est un peu la réaction que j'ai, à chaque fois que j'entends des nouvelles des exploits des navigateurs ayant réussi à traverser tels ou tels océans en moins de x jours....Ce que je me dis à chaque fois, c'est "et alors?", en quoi ça fait avancer le schmilblick?
Mais pour Philippe Croizon, c'est différent. Pour la bonne et simple raison, qu'au delà de l'exploit physique, il y a une victoire intellectuelle, la démonstration d'une force mentale incroyable.
Ce qui m'a encore plus remuée c'est de l'entendre dire que ce n'était pas pour lui qu'une victoire personnelle, mais qu'il voulait aussi montrer par ce geste que "rien n'est impossible"!

Ayant subi à 26 ans des décharges électriques de plus de 20 000 volts, plutôt que de se laisser dépérir, il décide ce qu'on peut considérer, vu son état, comme fou: "il décide de vivre"!

Pour beaucoup de gens qui doutent, qui se regardent énormément le nombril, qui n'ont pas forcément confiance en eux et qui ont besoin d'émulation, c'est un sacré booster! Effectivement, le parcours de Croizon met une grande gifle à beaucoup d'idées préconçues et fait se dire que si lui a pu trouver la force ainsi de se battre contre les éléments, on a tous aussi en nous un peu de cette étincelle et de cette combativité.

A chacun son combat, à chacun ses défis! En cette période de rentrée, je vous souhaite aux uns et aux autres  de triompher de vos propres challenges!

crédits photos en-tête: l'express

L'affirmation de soi passe par des actes du quotidien

crédits photos: psychologies.com

     Je viens à l'instant même de remettre à sa place une personne, plus âgée que moi, qui incarne une figure d'autorité, sur son propre territoire, devant témoins, car j'estime avoir été lésée par une de ses actions.
.
        Il y a quelques temps cette personne m'a copieusement malmenée et prise de haut. Sur le moment, elle était tellement sûre de son fait, me targuant que j'étais dans l'ignorance et dans l'erreur, que je n'ai pas eu le courage de répliquer, et de maintenir mes positions.

     Ma maman m'a toujours appris qu'il n'était pas bon d'entrer en conflit avec les Anciens, les Blancs, les Hommes, les Riches, les canidés, les poissons rouges, les autres femmes noires, les marins-pêcheurs et j'en passe....
En clair, garde profil "bien" bas quoiqu'il se passe et quoiqu'il t'en coûte, poids plume noire!

      Résultat des courses, j'ai toujours fui le conflit, le combat, l'altercation. Et ça ne m'a pas  toujours aidée à garder une estime de moi-même en bonne forme. Loin s'en faut! J'avais surtout tendance en règle générale à ruminer les incidents, à être sur le moment paralysée par la peur de déplaire et de fauter. Et de m'auto-flageller pendant des heures voire des jours sur les choses que j'aurais pu dire ou faire. Et de trouver que je n'étais qu'une merde.Mais les choses changent....

    Aujourd'hui, j'ai fait un grand pas! J'ai osé revenir sur un incident, et faire entendre ma voix. Et je n'en suis pas peu fière. J'ai osé, pointé du doigt l'erreur d'un "petit monsieur", devant ses clients et subalternes. J'ai -aussi calmement que j'en étais capable - mis ce "petit monsieur" devant son manque de professionnalisme et d'égard à mon encontre. Il a nié les faits et s'est retranché derrière des explications qu'il se voulait scientifiques et dont il pensait qu'elles allaient m'impressionner. Une de ses lèches bottes a essayé de se voler à son secours. Et je l'ai battu froid, elle est donc rapidement retournée à ses occupations, et à laisser le petit monsieur entre mes griffes.

        Notre explication a duré 10 bonnes minutes où il se disait "surpris", ne plus se souvenir des faits, m'a dit qu'il était habituellement sensibilisé à ce type de problèmes...Blablabla. J'ai finalement eu droit à de misérables et pâles excuses bredouillé en serrant les dents...Lui ayant indiqué à plusieurs reprises, sa défaillance sur une des composantes principales de son métier, tout en louant le savoir-faire et savoir-être des ses collègues, il n'a pu que reconnaître, qu'il avait "peut-être" fauté...
Tout au long des 10 minutes, en dépit du fait qu'il essayait de me montrer que j'avais tord, je l'ai vu suer à grosses gouttes, par énervement, peur du scandale, par PEUR.... Il m'a tourné furtivement le dos, et j'ai vu sa chemise trempée...alors que la clim' était à fond.
      J'en ai jubilé! J'avais réussi à le faire descendre de son piédestal, grâce à mon arme et à mon atout le plus grand: ma capacité oratoire!
Ayant fait des études de lettres, je sais manier les mots, utiliser ceux qui font mouche, employer un registre particulièrement châtié. C'est donc sur ce terrain-là que je me suis engagée, et que j'ai le sentiment d'avoir gagné face à ce petit monsieur, auquel j'ai fait perdre la face.

      En soi, ça peut paraître ridicule de raconter par le menu détail cet incident. Mais pour moi, c'est vraiment le début de quelque chose.

     En me traitant de façon condescendante, ce petit homme m'a blessée dans mon amour-propre et indignée. Je me suis jurée que c'était la dernière fois que je laissais quelqu'un prendre autant d'ascendant sur moi, et me "prendre pour une conne"! Je vais devoir réussir à "savoir dire non", à "formuler une critique" de façon constructive. Pour mon salut, ma survie, pour que je puisse progresser à la fois dans le domaine de l'amitié, du travail, de mon regard sur moi-même, je me dois de ne plus avoir peur de décevoir, de froisser. Il me faut avoir confiance et m'affirmer.

Alors pour une dépressive sur la voix de la guérison, en soi, c'est tout un programme! 

Ce qui m'a aidé cet après-midi, c'est aussi, je pense les conseils et recommandations de mon thérapeute! J'ai essayé d'appliqué la technique du JEEPP
JE
EMPATHIE
EMOTION
PRECIS
PERSISTANCE
      J'ai indiqué précisément ce que je souhaitais, par ma critique, à savoir, que cette personne fasse preuve de plus d'attention à l'égard des demandes de ses clients, bien que cela ne soit pas toujours facile en toutes circonstances. 
  La technique du JEEPP, c'est une technique de communication et d'interaction avec les autres.
J'ai dit ce que j'avais à dire calmement, puis de façon plus corrosive. Je me suis mis à la place du "petit homme" en essayant d'adopter son point de vue, puis ai réitéré ma demande première.
Cela a abouti à ce qu'il me dise à la fin qu'il ferait plus attention la prochaine fois!

    Aujourd'hui, j'ai le sentiment d'avoir fait un petit bout de chemin dans la voie de l'affirmation de soi, et de la réhabilitation de ma propre estime. En vous écrivant ces lignes, je me sens toute fière, ragaillardie et apaisée. Je vous laisse, je vais savourer ma petite victoire personnelle!

Et vous, côté estime de soi, ça a toujours été le top du top? Vous aussi vous avez le sentiment de devoir faire des progrès?

Bon, je vous recommande, si vous en avez le temps, la lecture de ce dossier sur "l'affirmation de soi" sur précisément psychologies.com!...

28.7.12

Grosse tête, tresses et sport

Les femmes noires entretiennent pour une bonne majorité un rapport un peu obsessionnel à leur cheveux! Je ne déroge pas à la règle! Quoique j'ai commencé à prendre la tête avec mes tifs finalement assez tardivement ! Je pense que ne compte plus les fois où j'ai pensé ou prononcé la phrase: "je ne peux pas faire du sport maintenant, je viens juste de me coiffer!"


Problème 1: femmes noires, sport et cheveux


Et quand je dis coiffer, je ne parle pas d'un coup de peigne (qui d'ailleurs serait resté accroché dans ma tignasse), mais de longues heures à me faire des tresses ou à me "lisser" temporairement les cheveux...Hors de question de gâcher ou de diminuer la durée de vie de ma coupe!...A bien y réfléchir, ce genre de raisonnements à la longue est vraiment stupide! Et c'est comme ça qu'on se retrouve à repousser encore et toujours le moment de remonter en selle, d'enfiler ses baskets ou de se faufiler dans son maillot de bain.

Dans ma volonté de retrouver une taille, une vraie, j'ai changé mon fusil d'épaules, et décidé d'adopter une coupe mignonne et fonctionnelle: les vanilles! Avec ça moins de volume, et moins de scrupules à transpirer et à "gâcher" la coupe.

Problème 1, réglé. Passons au problème 2: tresses et piscine.




Avant d'opter pour des vanilles simples, j'ai eu une période longues tresses avec mèches. Elles étaient relativement longues ( jusqu'à la bretelle du soutien-gorge), et j'étais toute contente de pouvoir me faire d'imposants chignons. J'ai déchanté sur le chemin de l'aquagym! Mon dôme et moi, nous sommes retrouvés à l'étroit dans mon bonnet en sillicone! Il est des piscines qui autorisent les usagers à nager sans couvre-chef, mais la mienne n'est pas de celles-là. Je suis donc partie en quête d'un autre type de bonnet de piscine pour grosse tête.

Après un furetage sur le net, j'en suis arrivée à la conclusion, que les fabricants ne se sont pas trop emparés du problème! Il y a peu de références! Mon côté grippe-sous a pris le dessus et je suis repartie avec un bonnet de bain aquagym de chez GO SPORT.

Si vous voulez ressembler à un gland sur pattes, ce bonnet est fait pour vous! Si vous recherchez un semblant de maintien de vos tresses et une imperméabilité relative, fuyez! Le bonnet après 5 à 10 min prend la poudre d'escampette, ou se gorge d'eau, et vous ressortez du bassin avec l'impression d'être encore plus mouillée que sans!
Mon avis:
Esthétisme: 0/5
Etanchéité: 0,5/5
Praticité: 1/5 
(le système de scratchs permet ramasser tous les cheveux au début, mais ça ne tient pas)

Ma solution: évitez longues tresses et piscines. Préférez les coiffures sans ajout de matière, et rien de tel que le siliconne des bonnets adidas, résistant dans le temps.

Passons au problème 3: j'ai une "testa grossa".


Je ne suis pas une tête à chapeau! La mienne est grosse, j'ai fait le test avec un mètre ruban, et elle est est rangée dans la catégorie "grosse tête"...aka diamètre de plus de 60 cm, 61 pour être précis!
L'année dernière j'ai voulu me remettre à faire du vélo, mais ayant appris à 21 ans, j'ai beaucoup d'appréhension sur un deux-roues. Il me fallait donc un casque pour appréhender les chutes imaginaires et réelles!

Parcours du combattant encore une fois! Dans un magasin de vélos (si, si je vous jure) on m'a fait essayé tout un tas de modèles, vélo, bmx, etc...A la fin, le vendeur me suggère d'opter pour une "bombe de cheval" ou "un casque de moto". Je l'ai fixé au moins 5 secondes pour être sûre qu'il ne se payait pas ma tête...Mais non, il était sérieux.

J'ai été tenté d'acheter un modèle sur le net, mais finalement, j'ai encore une fois atterie à Go Sport, et trouvé mon bonheur dans les casques de BMX pour un peu moins de 20€.


Mon avis:
Esthétisme: 5,5/5
 (en même temps entre ça et une bombe de cheval, il n'y a pas photo)
Praticité: 4/5
Confort: 3/5
(bon, je m'y sens tout de même un peu à l'étroit, bien que ce soit le modèle le plus grand!)

Les astuces pour choisir son casque de vélo:

  • Etre bien maintenu à l'avant et à l'arrière
  • Avoir le haut du casque qui arrive à la moitié du front
  • Pouvoir sangler et ouvrir facilement l'objet
  • En cas de collision avec une voiture, de chute sévère, ne pas hésiter à en changer, même si aucune fissure n'est apparente.
Voilà mesdames et messieurs, j'espère que cet article vous aura donné envie d'enfiler un vieux T-Shirt et de  chausser vos veilles baskets pour aller vous défouler et vous aérer la tête!

En bonus, une vidéo de beautyfullbrownbabydoll qui m'a inspiré l'article. En anglais, elle y parle de ces femmes obsédées par leurs tignasses et qui s'interdisent le sport pour ne pas les abîmer.




26.7.12

Poids plume noire, entrepeneuse et chômeuse


Voilà de cela plusieurs semaines que je suis officiellement auto-entrepreneur dans le domaine de la communication écrite...J'avais envie de faire partager un retour d'expérience avec toutes celles et ceux qui ne trouvent pas de travail, et veulent profiter d'une période d'inactivité pour se reconstruire professionnellement.

Bon, il ne faut franchement pas se mentir: ce n'est pas facile tous les jours...et c'est pas facile tout court d'être son propre patron! 
Il faut scinder, parcelliser, se surveiller pour arriver à un résultat décent, sans y laisser toute son énergie, sa santé, sa bonne humeur, et sa motivation première à se lancer en tant qu'indépendant.

Difficulté 1: Se ménager son espace de travail à soi quand on est freelance

Ce n'est pas simple de ménager un espace de travail rien qu'à soi! En ce moment, je suis précisément en train de rédiger un billet, sur mon ordinateur portable, sur un coin de la table de la cuisine, car c'est tout simplement l'endroit le plus confortable que j'ai trouvé pour travailler.
Non pas que je ne me sois pas aménagé un bureau, avec outils, imprimantes, classeurs et Cie...mais celui-ci est dans la chambre. Et quand l'Homme fait sa grâce mâtinée, ou se repose d'une dure nuit de travail, et bien il me faut trouver une solution de repli.
C'est loin d'être simple d'être à son compte, et qu'on travaille à des prestations de services, en vivant en couple dans un 2 pièces!

En ce moment, monsieur est parti travailler, mais vu que j'ai commencé là en début de journée, et bien j'ai continué sur ma lancée...Les allers retours incessants entre chambre, salon, cuisine, finissent par me gaver! j'en perds certains documents, à force de les ranger, puis les déranger....!

Le nomadisme au sein de l'appartement a tendance à me rendre vite chèvre! et ça ne fait pourtant que quelques mois!

Difficulté 2: Faire face aux tracas administratifs et rester méticuleux
Bon, revenons en à nos moutons! Se lancer, s'immatriculer ne fut pas une sinécure, bien que j'ai suivi une formation à la création d'entreprise! Mais entre la théorie et la pratique, il y avait un monde de différences! Et j'ai bien failli m'énerver contre les fonctionnaires ou employés administratifs qui avaient le malheur de se trouver sur mon chemin!

URSSAF et Pôle Emploi  en tête de liste!


J'ai touché des indemnités au compte goutte, car des pièces de mon dossier disparaissaient, ou des dossiers automatiques m'étaient indument envoyés...c'était la merde!
J'en vois aujourd'hui, presque le bout, n'étant bientôt plus indemnisée par le pôle emploi. Mais on me demande pas plus tard que ce matin de remplir un dossier d'ASS, indemnisation à laquelle je sais ne pas pouvoir prétendre, alors que je l'ai fait il y a de cela...pas plus tard qu'un mois et demie. 

Difficulté 3: Changer son rapport à l'argent

L'argent, en soi, c'est un sacré problème. Finie la sécurité toute relative du maigre salaire, ou de l'indemnisation, maintenant je ne dois compter que sur mes dix doigts, ma matière grise, et ma bonne volonté! Ça m'a énormément angoissée dans un premier temps, et je ne faisais qu'engloutir des tonnes de nourriture...mais je crois que je finis par avoir un comportement plus adulte, et je me suis un peu raisonnée. Je vais réessayer le petit boulot alimentaire que je connais le mieux, à savoir donner des cours à des particuliers!

La récompense du freelance chômeur-auto-entrepreneur: Retrouver confiance en soi


Je sais que la suite risque d'être bien compliqué, mais je voulais dire aux chômeurs et chômeuses qui passent par là, qu'on peut rebondir et se relever d'une sale situation. On n'est pas bons à rien parce qu'on arrive pas à trouver une place salariée, on est juste des têtes bien faites et des gens volontaires qui n'arrivons pas à trouver de bons projets à explorer.
Aujourd'hui, je me dis en me levant le matin qu'il y a encore plein de contrées à explorer, plein de projets à mettre sur pieds, de prospects et de clients à convaincre...et qu'à jour suffit sa peine!


21.7.12

Summer, here we are!

Longtemps attendu, longtemps adoré, il est là tout beau, tout chaud, bien qu'il se soit fait attendre: c'est l'été!
Je ne résiste pas au plaisir de vous réveiller doucement en musique!

Souvenir d'été: Metronomy: The Bay



J'adore ce morceau, ce clip, qui me donne envie de prendre l'air, d'enfiler de bonne chaussures et d'aller rencontrer du  monde. Il est aérien et racé. Certes, il date d'une ou deux saisons, mais qu'est ce que c'est bon!
Petite rythmique entêtante, mannequins sensuels, et grand soleil!

L'été devant soi: Sam Sparro: Happyness




Dimanche dernier, je me suis réveillée avec la banane, et un petit smiley accroché aux lèvres...J'ai effectivement chausser de bonnes chaussures pour aller bouger mon booty et perdre ma peau d'orange. Et bien mal m'en a pris: 24 h plus tard, gros coup de froid, 3 jours de grelottement, nez qui coule, maux de tête et physique au plus bas!
Là, je recouvre quelques forces, et je me repasse un peu de bonheur version funk-dance!


Bonne route à tout ceux qui prennent le chemin des vacances! Et bon début de week-end à tous les autres!

PS: le clip original de sparro n'est pas mal non plus...

16.6.12

Offrez-vous une Smartbox, et redonner du pep's à votre histoire




L'été risque d'être très compliqué pour l'homme et moi cette année. Les caisses sont vides, et il faut rapidement les renflouer. Inutile de vous dire qu'on a tiré un trait dès janvier sur la moindre possibilité de partir en vacances en 2012. Du coup, je suis un peu (enfin énormément-grave de la mort qui tue!) nostalgique du dernier week-end escapade qu'on s'est accordé tous les deux...

On nous a offert une Smartbox tentation à deux pour nos anniversaires respectifs en 2011 et il ne nous restait plus que quelques semaines cet hiver pour en bénéficier. Plutôt que de se lancer dans de fastidieuses démarches pour prolonger la durée de validité du précieux sésame, on a presque sur un coup de tête réserver dans un hôtel quatre étoiles sur Lyon.

Et deux billets aller-retour mention tarification solidaire pour compléter le tableau, nous voilà donc embarqués dans un TER de la mort. Dans notre précipitation, on avait juste oublié que l'on partait en plein milieu des vacances scolaires d'hiver et d'un chassé croisé. Inutile de vous dire combien le trajet a été bruyant et prépubère! Une horreur! Il y a mieux pour commencer un week-end plein de romantisme!


Et pourtant, le week-end a été des plus agréables! Rien de tel qu'une escapade dans une grande ville agitée pour redonner du pep's à toute histoire d'amour. Je sais, je sais, la recette est loin d'être inédite, ou merveilleuse.

Mais je vous explique: l'homme et moi sommes ensemble depuis plus de 5 ans. Cinq ans à se regarder en chien de faïence, à se découvrir, à s’entraider, à s'apprivoiser, à se respecter et s'aimer.
D'entraide, il a été plus que question pour nous en 2010 et 2011 puisqu'on s'est retrouvé tous les deux au chômage. On a lutté pour maintenir un semblant d'entrain, de positive attitude, mais au bout de plus de 6 mois de recherches infructueuses, difficile de ne pas perdre confiance en soi, en l'autre, en ses capacités, et en son pouvoir de séduction.

On a vite fait le tour du pouvoir ensorcelant du combiné peignoir-chaussettes sorti du contexte du dimanche matin.

Ce week-end smartbox a Lyon nous a donc fait un effet monstre, en nous sortant de nos bonnes vieilles habitudes et de notre confort limité. Nous vautrer tour à tour dans le luxe et la trivialité (un 4 étoiles après un kebab, c'est fort non) nous a permis de prendre du recul sur nos situations. Et de nous regarder avec un peu plus de bienveillance. Certes, on tournait un peu en rond dans notre appart', et dans nos itinéraires professionnels respectifs, certes les fins et débuts de mois étaient compliqués, mais on était tous les 2. Et quand l'un flanchait, l'autre veillait au grain.

Ce week-end nous a permis de parler de tout ça hors contexte, sans pression, sans prise de tête. On en est revenu tous les deux plus soudés, et plus amoureux que jamais!

Quelques photos de ces 24 heures délicieuses, grâce à une Smartbox tentation à deux!



Avant d'arriver à l'hôtel pour prendre nos quartiers, et en sortant de l'hôtel, on a fait une halte pour reprendre  nos esprits et se caler l'estomac.
Il y a peu de restaurants bon marché dans le 4e arrondissement, et contre toute attente, le seul qu'on ait trouvé, soit un kebab...hmmm!



Une fiche de réservation remplie et un bon imprimé de mon compte smartbox montré à l'hôtesse de l'accueil pour faire valoir nos droits.
On présente quand même sa carte bleue pour s'acquitter des taxes de séjour. Au début, ça perturbe, et finalement en regardant de nouveau le contrat smartbox on s'aperçoit que c'est écrit noir sur blanc.




une super expo dont je reparlerai dans un prochain post
un cocktail afriolant- mais sans alcool!
Il est 19h45, on a envie de se prélasser à l'hôtel en faisant l'impasse sur le repas du soir...Et puis finalement non, on se dit qu'on va essayer de trouver un restau sympa. Les bouchons lyonnais ne nous disaient rien, alors au bout d'une marche interminable, vers 22H, on finit par atterir dans un restau méxicain..du 4e ardt..2 fajitas, 2 cocktails, 50 €...la pilule a été un peu dure à avaler...Mais la nuit qui a suivi nous a réconcilié avec ce début de soirée.



Une nuit agréable, passée la 1ere heure, ensuite il a fait une chaleur étouffante! Horrible!!!!
Le petit déjeuner du lendemain a rattrapé un peu l'inconfort de la nuit...


A moi, les viennoiseries!!!Charaaal!


Il n'y aura pas de second week-end Smartbox durant l'été 2012, mais je compte négocier avec l'homme une nuitée dans une auberge ou une chambre d'hôtes pas loin de la maison, juste histoire de reprendre une grande bouffée d'oxygène!

Et vous, quel est votre sentiment sur les Smartbox? En avez-vous déjà essayées? Avez-vous été satisfaits, déçus? Et plus largement, avez-vous eu des week-ends bouffée d'oxygène pour votre couple?


Cut, cut, cut

Dites bonjour au cousin Machin
Fin mars 2012!
Il y a quelques semaines, je décidais d'en finir avec une masse de cheveux hirsutes, ternes, sans vie, asséchés, et de passer par la case "ciseaux".

Pas de boule à zéro, effet rihanna période rated R, ou autre coupe garçonne.

J'ai juste eu envie de redonner un second souffle aux pointes de mes cheveux, et de dire adieu aux parties les plus abîmées. Comme mon budget était (et est toujours) très restreint, impossible de me tourner vers un coiffeur. Compliqué de se procurer le tailleur de pointes (je ne me rappelle plus le nom de cet outil, désolée). J'ai vu des youtubeuses américaines et françaises se tailler consciencieusement les pointes à l'aide d'un outil qui fait penser à un brosse de brushing. Si une personne qui passe par là, a la bonté, de me redonner le nom, ce serait super.


Cousin machin de dos
Le bilan n'est pas des plus glorieux...


Non, non, moi, près de mes sous, je décide qu'on est jamais mieux servi que par soi-même et armée d'une paire de ciseaux, je coupe, je coupe, je coupe....


Plus d'un mois et demi plus tard, je fais le constat que mes pointes sont de nouveaux très asséchées, je n'ai peut-être pas coupé assez...Je pense que je n'ai pas non plus trouver la bonne routine capillaire, qui me permette de faire la paix avec ma couronne de coton.



Et vous, quels sont vos soins fétiches pour éviter ce genre de désagréments?



Etape 0: l'état des lieux: des cheveux afros aux pointes asséchés

les 2 photos du dessus parlent d'elles-mêmes. J'en profite tout de même pour faire une petite vérification de la longueur actuelle de mes cheveux.

Ils m'arrivent non étirés aux épaules, et étirés manuellement au niveau de la poitrine. C'est pas si mal, le mieux aurait été qu'ils soient en plus d'être mi-longs aussi en bonne santé.


Etape 1: confection d'un masque capillaires aux propriétés nourrisantes et réparatrices





On mélange pêle-mêle:

  • après shampoing nourrissant cheveux sec Dessange (odeur divine, mais propriété nourrissante quasi nulle)
  • huile de coco (achetée en magasin asiatique pour 2 €)
  • chantilly de karité maison (passée quelques secondes au micro-ondes pour que le karité perde ses propriétés solides et que les phases aqueuses reprennent le dessus)
  • huile d'amande douce

Au niveau des quantités, j'ai fait au jugé..

Etape 2: application du masque (avant)- shampoing- masque (après)


On applique la mixture sur les cheveux mèche à mèche, en veillant à saturer les fameuses pointes. On évite le cuir chevelu, a fortiori s'il est sensible.
J'ai laissé poser 2 bonnes heures. Je n'avais plus de charlotte sous la main, alors j'ai pris un sac plastique usagé. Vous savez ceux qu'on trouve au rayon fruits et légumes des hypermarchés? Top glamour!

Ensuite direction le shampoing: 2 au total:
un premier pour dégraisser l'ensemble et nettoyer le cuir chevelu,
un second pour enlever toute trace d'huile des longueurs

Et au final: application d'un soin après shampoing, d'Organic Roots Stimulator
Vendu dans beaucoup de magasins afros...

Ensuite, délivrance, on sort de la salle de bains...



Etape 3: séchage des cheveux vanillés à l'air libre
Pas de visuels, j'avais la flemme

Etape 4: on démêle soigneusement

Un peigne à dent très large, beaucoup de patience et 3 bons quarts d'heure plus tard...
A chaque nouvelle section démêlée, on revanille.

Etape 5: on dégaine les ciseaux


C'est là que tout le monde retient son souffle et qu'on fait un bel effort pour ne pas faire machine arrière. Ça doit bien faire un an, que je ne me suis pas coupé les pointes...

Etape 6: on reprend son souffle et on s'auto-congratule

crédits photos: madamenoire.com

Personne n'est mort. On a gardé ses yeux, personne n'a fini borgne ou chauve dans cette histoire...Et c'est reparti pour quelques semaines de soins et de bonnes résolutions capillaires

A bien y regarder le fond du lavabo, il n'y a pas tant de mèches que ça qui ont fini leur vie ici. J'aurais pu avoir la main beaucoup plus lourde!



10.6.12

Reconversion professionnelle: Travailler dans l'hôtellerie

Hier soir, je suis tombée, comme beaucoup je suppose, sur un post des Chroniques d'Izzie, mis en exergue par Hellocoton dans la catégorie "reconversion professionnelle".


crédits photos: tourmag.com

La Reconversion professionnelle à 30 ans, les enjeux


Je me suis prise à sourire devant les méandres d'interrogation face auxquelles Izzie doit faire face: changer, bouger, professionnellement, se remettre en cause.
Pas facile à 30 ans, de déjà regarder dans le rétroviseur pour voir le chemin parcouru.
Pas facile, à l'heure où beaucoup de nos amis et connaissances sont fixés, établis, avec maison ou appartement achetés, 2e bébé en route, ou projet de mariage en vue.
Pas facile quand de son côté, on a l'impression d'être mentalement en friche et de devoir tout reconstruire et tout assembler, quand dans le jardin du voisin ou de la voisine, toutes les fondations sont déjà posées.

Izzie m'a vraiment touchée. Je me suis reconnue dans son parcours, en lien avec le cinéma et le mileu du spectacle, un problème de dos, une remise en question de son mode de vie.

Une reconversion pro à 30 ans, ça n'a pas le même impact qu'à 50, ni à 60, on se dit qu'on a vraiment plus le droit à l'erreur, car ça engage encore a minima une bonne dizaine d'années de galère!

Izzie a choisit comme domaine d'investigation le web, et la comm'.... Ça ne vous rappelle rien?


Choisir un domaine d'investigation professionnelle, qui corresponde à une passion, ou à une courte expérience antérieure (job étudiant, bénévolat, engagement associatif)


Avant d'aller moi aussi dans cette direction, je m'étais penchée sur une possible reconversion professionnelle dans l'hôtellerie. Non, pas en tant que femme de chambre, je vous rappelle que mon dos, c'est bagdad!
Non, plutôt en tant que réceptionniste- agent d'accueil.

Etudiante, j'avais occupé ce type de poste au club med. Pas des plus réjouissants, mais tout de même intéressant car on voit passer de tout! du mac, au pdg en vacances avec sa petite famille, du couple caliente venu redonner un coup de boost à sa libido, aux aspirants à la tranquilité. De tout..

J'avais eu le poste car je faisais partie des rares postulants à baragouiner quelques mots d'italien, à avoir une bonne maîtrise du français, de l'anglais et de l'allemand. Et à avoir une voix...d'hôtesse de téléphone rose. C'est mon doudou, et plusieurs collègues à l'époque qui me l'avaient dit.

En 2011, j'ai voulu reprendre du service au desk. Et forte d'une année à l'étranger,  en Allemagne, j'avais encore amélioré ma connaissance de la langue de Goethe. Une compétence qui me semblait avoir du poids.

Sauf que...


Se reconvertir en réceptionniste, agent d'accueil, un vrai casse-tête 

crédit photos: adn-informatique


Sauf que pour répondre au téléphone, prendre des résas, encaisser des chambres en travellers chèques, en bons groupons et en espèces, il faut une MAITRISE IMPERATIVE D'UN LOGICIEL de RESERVATION.

Je me suis retrouvée confrontée à un sacré problème:

  • devoir repasser par la case CAP Hotellerie, ensuite une année supplémentaire avec une mention complémentaire, un MC ACCUEIL RECEPTION (3 ans) ou
  • trouver une formation à l'un de ces fameux logiciels....Bien évidemment payante, et qui coûte les yeux de la tête pour un chômeur lambda...tout en ayant aucune garantie que ce précieux sésame fonctionnera...
On vous demandera souvent de maîtriser sur le bout des doigts le logiciel OPERA ou mieux AMADEUS (ce sont les noms, qui revenaient le plus souvent - vous remarquez la typologie d'excellence adoptée (opéra, amadeur, et pourquoi pas tchaïkovsky du téléphone..)...

Ma foi, au début, je ne comprenais pas un tel acharnement des recruteurs et patrons d'établissement.
Avec mon bac +5 quasiment impossible de passer les présélection en CFA. Le fait de songer à m'embarquer pour 3 ans supplémentaires sur les bancs d'une école, c'était juste pas possible!

C'est finalement ce matin, en tombant sur un reportage sur la préparation des voyages que j'ai compris....Les logiciels de réservation font partie d'une stratégie de gestion, marketing, anticipation de grande ampleur du secteur hôtellier: c'est le YIELD MANAGEMENT.

L'obstacle du Yield Management


C'est une technique qui a fait des preuves sur les 20 dernières années, en permettant à ceux qui la pratiquent d'augmenter considérablement leur taux de remplissage et leur chiffre d'affaires annuel.

Au lieu d'avoir uniquement 2 tarifs (un tarif haute et basse saison), le logiciel de yield management propose aux chefs d'établissements, par de savants calculs, prévisions et anticipations, d'établir une courbe de remplissage à 60% et d'établir les écarts-types potentiels tout au long de l'année. On a donc pléthore de tarifs allant du simple au double sur le même type de produits, dans le même hôtel.
Armé de ces données, les directeurs hôteliers et leurs chargés de réservation, anticipent et font fluctuer les prix annoncés de leurs chambres pour appâter le chaland et s'assurer des chambres occupées toute l'année...

Le logiciel et son exploitation sont extrêmement onéreux et de très grosses sommes sont en jeu. 

Après ce reportage, je me suis quand même dit que les patrons voulaient le beurre et l'argent du beurre, du personnel au top niveau, archi-compétent, au fait des dernières évolutions, tout en investissant un minimum au niveau humain. Pas de formation en interne. De l'opérationnel tout de suite, ici et maintenant!

C'est bien triste, et c'est ce qui se passe  dans beaucoup de secteurs, sauf ceux pour lesquels le public est en désaffection, et où il y a beaucoup de mal à recruter...

J'espère que ceux arrivés là pour avoir des news sur comment se reconvertir dans l'hôtellerie en auront eu pour leur argent, et ne se sentent pas trop lésés! Pas de secret pour travailler en tant que réceptionniste, il vous faudra:
  • une mise impeccable, 
  • le sens de l'accueil, 
  • de la réactivité, 
  • de la polyvalence, 
  • de la flexibilité pour ne pas avoir peur de travailler le week-end, le soir, et pendant les fameuses vacances scolaires,
  • une bonne connaissance de la ville dans laquelle on postule pour renseigner les touristes et hommes d'affaire de passage,
  • la maîtrise a minima de l'anglais
  • la connaissance et la maîtrise d'un logiciel de réservation
  • de la chance...
Pendant une enquête-métier, j'ai rencontré une personne (une seule sur une trentaine) qui a bien voulu m'écouter, me conseiller et était prête à me prendre à l'essai pour me donner un avant-goût du métier pendant 2 semaines (à l'occasion d'une EMT). Ça ne s'est pas fait car la même semaine, j'ai retrouvé du travail en tant que formatrice. Et vous connaissez la suite.


Si vous voulez trouver des offres d'emploi dans ce secteur, je ne saurais que trop vous conseiller d'aller faire un tour sur un des sites incontournables de la branche hôtellière
allez voir du côté de la CNAM, du GRETA, des CCI (ils ont souvent un espace formation)